Traduire vers une langue à morphologie riche (comme le finnois) pose de nombreux problèmes aux systèmes de traduction statistique. Nous présentons les problèmes liés à ce scénario de traduction et décrivons quelques tentatives proposées dans la littérature pour y palier. Nous montrons que des solutions simples de pré- et de post-traitement basées sur des outils de stemming et de segmentation non supervisée donnent des résultats décevants. Nous proposons notre approche à la segmentation qui exploite l'information capturée par un modèle IBM et montrons qu'elle amène des améliorations modestes de la qualité des traductions produites mais néanmoins supérieures à des solutions publiées récemment.