La structure des articles scientifiques anglais a fait l'objet de nombreuses études notamment pour la production de résumés automatiques (Swales 1980, Salager-Meyer, 1992, Teufel & Moens 1999, Orasan 2001, Mizuta et al. 2005, McNight & Srinivasan 2003, Lisacek et al. 2005, Ibekwe-SanJuan 2005, Tbahriti et al. 2005, Ruch et al. 2007). Ces études ont établi que les articles et résumés scientifiques suivent un schéma de rédaction relativement stricte, avec des parties plus ou moins identifiables en fonction des domaines. Cela se traduit par la présence de divisions rhétoriques clairement identifiées, à l'aide d'intitulés de sections tels ''Introduction, But, Méthodologie, Résultat, Discussion et/ou Conclusion''. Cependant, et selon les domaines et les consignes données aux rédacteurs, ces divisions ne sont ni figées dans leurs présentation ni dans leurs dénominations (elles sont soumises à des variations). Or, leur détection et la catégorisation des phrases peuvent permettre de mieux prendre en compte les requêtes des usagers dans un processus de recherche d'information, pour trouver un type particulier d'information. Nous avons étudié deux approches de catégorisation des phrases : par indices linguistiques de surface (motifs lexico-syntaxiques) et par indices positionnels. Appliqués aux résumés de Medline, les phrases ont été catégorisées en quatre grandes catégories: objectif, méthode, résultat, conclusion. Notre étude montre que les indices positionnels, sur les résumés de Medline atteignent un niveau bien plus élevé de précision que les indices linguistiques. Nous explorons également l'utilisation des méthodes d'apprentissage pour cette tâche.